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hello.

 

le rolling shutter

 

Il s’est fait connaitre avec la généralisation des capteurs CMOS qui ont de nombreux avantages : ils capturent mieux la lumière que les anciens capteurs CCD et ils permettent de lire un pixel à volonté, où qu’il soit. Cette particularité leur permet des cadences d’acquisition folles (plus de 1 000 images par second parfois) et donc des ralentis extrêmes. C’est également elle qui ouvre les voies de l’enregistrement 4k. Mais cette aptitude à la lecture rapide a un inconvénient. Au lieu de capturer l’ensemble de l’image en une seule fois, les CMOS imposent une lecture ligne par ligne (la dernière étant capturée 1/30 seconde plus tard que la première).

En 1/30 seconde, beaucoup de choses peuvent se produire : une hélice d’avion qui tourne à 1200trs/mn a le temps de faire un demi tour entre le moment où l’appareil capture le haut de l’image et celui ou il enregistre le bas. C’est ainsi qu’une pale descendante peut être élargie sur presque toute l’image tandis qu’une pale montante peut, elle, être écrasée ou effacée.

 

post-4495-0-60998900-1472317426_thumb.jpg

 

C’est aussi pour cela que les mouvements panoramiques peuvent poser problème : si le multi met une seconde à pivoter de 90°, il tourne concrètement de 3° pendant la capture d’une seule image, et la bas d'un immeuble est donc décalé de 3° par rapport au haut.

 

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A cela, il faut combiner la vibration du support : un multirotor, avec ces hélices souvent mal équilibrées, a plusieurs sources de vibration. Pour simplifier, imaginons que le multi ait une vibration à 220 Hz.

En 1/30 seconde, 7 cycles de vibrations se produisent sur chaque image, cela se manifeste par 7 ondulations, plus ou moins régulières, sur la hauteur de l’image. C’est l’effet jello

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et je propose pour le lexique :

 

rolling shutter :

 

Contrairement aux capteurs CCD qui capturent l'image en une seule fois, les capteurs CMOS imposent une lecture ligne par ligne (la dernière étant capturée 1/30 seconde plus tard que la première).

 

En 1/30 seconde, beaucoup de choses peuvent se produire : une hélice d’avion qui tourne à 1200trs/mn a le temps de faire un demi tour entre le moment où l’appareil capture le haut de l’image et celui ou il enregistre le bas. C’est ainsi qu’une pale descendante peut être élargie sur presque tout l’image tandis qu’une pale montante peut, elle, être écrasée ou effacée. C’est aussi pour cela que les mouvements panoramiques peuvent poser problème : si le multi met une seconde à pivoter de 90°, il tourne concrètement de 3° pendant la capture d’une seule image, et la bas de l’immeuble est donc décalé de 3° par rapport à son haut.

 

A cela, il faut combiner la vibration du support : un multirotor, avec ces hélices souvent mal équilibrées, a plusieurs sources de vibration.

Pour simplifier, imaginons que le multi ait une vibration à 220 Hz. En 1/30 seconde, 7 cycles de vibrations se produisent sur chaque image, cela se manifeste par 7 ondulations, plus ou moins régulières, sur la hauteur de l’image. C’est l’effet jello

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hello.

 

le rolling shutter

 

Il s’est fait connaitre avec la généralisation des capteurs CMOS qui ont de nombreux avantages : ils capturent mieux la lumière que les anciens capteurs CCD et ils permettent de lire un pixel à volonté, où qu’il soit. Cette particularité leur permet des cadences d’acquisition folles (plus de 1 000 images par second parfois) et donc des ralentis extrêmes. C’est également elle qui ouvre les voies de l’enregistrement 4k. Mais cette aptitude à la lecture rapide a un inconvénient. Au lieu de capturer l’ensemble de l’image en une seule fois, les CMOS imposent une lecture ligne par ligne (la dernière étant capturée 1/30 seconde plus tard que la première).

En 1/30 seconde, beaucoup de choses peuvent se produire : une hélice d’avion qui tourne à 1200trs/mn a le temps de faire un demi tour entre le moment où l’appareil capture le haut de l’image et celui ou il enregistre le bas. C’est ainsi qu’une pale descendante peut être élargie sur presque tout l’image tandis qu’une pale montante peut, elle, être écrasée ou effacée.

 

attachicon.giffans.jpg

 

C’est aussi pour cela que les mouvements panoramiques peuvent poser problème : si le multi met une seconde à pivoter de 90°, il tourne concrètement de 3° pendant la capture d’une seule image, et la bas d'un immeuble est donc décalé de 3° par rapport au haut.

 

attachicon.gifFig_1a_Chicago_Original1.jpg

 

 

A cela, il faut combiner la vibration du support : un multirotor, avec ces hélices souvent mal équilibrées, a plusieurs sources de vibration. Pour simplifier, imaginons que le multi ait une vibration à 220 Hz.

En 1/30 seconde, 7 cycles de vibrations se produisent sur chaque image, cela se manifeste par 7 ondulations, plus ou moins régulières, sur la hauteur de l’image. C’est l’effet jello

Super démonstration :bravo2:  à mettre dans le lexique à la lettre J

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