Jean Pierre Bayle

En fait, la figure qu'il réalise (cercles devant lui) est celle que fait Tite autour de sa poubelle (cf post sur maîtriser le stationnaire) Et Tite a bien noté que dans un sens ça allait (à peu près...!), alors que dans l'autre, c'etait plus hard. Or si tu observes bien la vidéo, Fréquent flyer RC réalise tous ses cercles dans le même sens (sens inverse des aiguilles d'une montre vue de dessus) et ça, désolé, ce n'est pas la marque d'un (très) bon pilote. Il faut toujours travailler les figures dans les deux sens ; on a forcément une préférence, mais, justement, il faut se forcer à travailler l'autre si on veut vraiment progresser.

Je ne mésestime pas les capacités de pilote de fréquent flyer RC, mais, outre le fait qu'il ne réalise pas la figure dont il est question (le pas du pilote), je trouve (mais ce n'est que mon avis!) que son pilotage n'est pas très précis ; certes, l'espace est réduit, mais ses deux premières pirouettes en début de vol sont rapides et pas vraiment à altitude constante.

Pour Moloko, dans la vidéo, a aucun moment, il ne réalise le pas du pilote. Il fait faire des cercles au drone devant lui. Dans le pas du pilote, le drone est fixe et c'est le pilote qui tourne autour (les explications n'étaient peut être pas suffisamment claires ). Je ne dis pas que La figure qu'il réalise est facile , mais elle n'a rien à voir avec le pas du pilote.!

Bonjour
J'avais mis en vente un Hubsan X4 Cam + dans la section "vente" ; personne ne semblant intéressé, je le donne ; le descriptif et, surtout, les photos sont dans la section "vente ".
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Bonne journée
JP
 
 
Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

Bonjour
Hormis les cas ou, suite à un incident mécanique (rare) ou à une erreur de pilotage (fréquente), le Multirotor rejoint la planète plus tôt que prévu, un vol normal se termine par un atterrissage maîtrisé. La procédure que l'on observe le plus fréquemment, et c'est celle qui est adoptée généralement par les débutants, est la suivante : on amène le Multirotor à la verticale du point d'atterrissage, et à une altitude d'environ 1,50 m à 2 m ; ensuite, on descend verticalement en réduisant les gaz ; dans la quasi-totalité des cas, cela se passe bien. Toutefois, lorsque l'atmosphère est particulièrement calme et le Multirotor d'une certaine dimension (comme un 350 QX ou un Q500), on peut observer un comportement étrange : le début de la descente se passe normalement mais, brusquement, la descente s'accélère et le Multirotor devient instable avant de se récupérer, généralement , à quelques dizaines de centimètres du sol.
 
Que s'est-il passé ? Le phénomène aérodynamique à l'origine de ce comportement est ce qu'on appelle un vortex. L'explication simple (voire simpliste) est la suivante. Lorsque le Multirotor est en stationnaire, il prend de l'air "propre" au-dessus de lui et le rejette vers le bas pour assurer sa sustentation. Il y a donc un flux d'air vertical (appelé "Vortex") de haut en bas ; si vous faites descendre le Multirotor dans ce flux, il aura du mal à trouver de l'air "propre" et descendra de plus en plus vite jusqu'à ce qu'il en retrouve. Il y a décrochage ! Ce phénomène peut apparaître, non seulement à l'atterrissage, mais aussi, à chaque fois que vous descendez verticalement.
 
La solution consiste à descendre en translation ; c'est ce que font les hélicos dans la réalité ; l'approche se fait généralement sous un angle de 45 degrés et il n'y a pratiquement pas de période de stationnaire. Personnellement, je n'utilise pas la fonction RTH ( return to home) jusqu'au bout pour éviter cette descente verticale ; je reprends les commandes lorsque le Multirotor est revenu à proximité. S'il y a du vent, ce dernier chassera le Vortex du dessous du Multirotor qui trouvera toujours de l'air " propre". Dans un prochain post, j'aborderai plus en détail la façon d'atterrir.
 
Bons vols

Le titre pourrait laisser supposer un coup d'état pour prendre la place de xavdrone ; bien entendu, il n'en est rien ! Il s'agit de vous et du drone.
Je prendrai l'analogie du maître et de son chien. On constate généralement deux comportements. Dans le premier, le chien fait ce qu'il veut ; il court de gauche à droite, fait ses besoins n'importe où, enroule la laisse autour des jambes de son maître qui manque de tomber, etc. Dans le second, il marche tranquillement à côté de son maître, s'arrête quand celui ci lui dit, fait ses besoins dans le caniveau comme tout bon chien "citoyen", etc.
Quand vous pilotez votre drone, honnêtement, quel est votre comportement ? Le premier (vous pilotez le drone là où il se trouve et vous le suivez au gré du vent et de ses évolutions ?), ou le second (le drone fait ce que vous, vous voulez, et ce, sans échappatoires). Dans ce second cas, c'est vous le chef et vous progresserez (beaucoup) plus rapidement que dans le premier. Cela étant, c'est beaucoup plus fatigant. C'est comme avec les enfants, il est plus simple de les laisser faire, mais, à terme, on a des ennuis ! Lol.
Fin des réflexions philosophiques ! La suite logique de ce post sera la planification de vos entraînements ; à bientôt.

Bonjour,
Encore moi !
On entend souvent dire, et on le lit tout autant dans les "modes d'emploi" des drones, que, pour les faire décoller, il convient de les "positionner " face au vent. D'où vient cette recommandation (voire consigne) qui, on va le voir, ne concerne pas vraiment les drones et qui même, dans certains cas, peut être néfaste.
 
Une fois de plus, c'est l'hélicoptère (sorte "d'ancêtre" des drones) qui en est le responsable, sinon le coupable. Pourquoi ? Lorsqu'il y a du vent, un hélicoptère en stationnaire a tendance à se comporter comme une girouette ; il se met "dans le lit du vent". On comprend alors tout l'intérêt à se mettre face au vent pour décoller. Si, par mégarde, ou pour toute autre raison, l'hélicoptère pivote légèrement, s'il est face au vent, ce dernier ramènera la queue dans l'axe (je précise "en tout bien, tout honneur", car j'ai cru remarquer qu'il y avait un certain nombre "d'obsédés" dans ce forum, n'est ce pas Dronegirl ?! Lol). Inversement, s'il est vent arrière, le vent continuera à le faire pivoter et dans les cas extrêmes, lui fera faire demi tour pour le ramener face au vent.
 
Tout objet possédant un seul axe de symétrie (dans le cas de l'hélicoptère, c'est la poutre de queue) se comportera de même, comme une girouette. Or, un drone n'a pas d'axes de symétrie, ou plutôt, il en a pratiquement une infinité, puisqu'en quelque sorte, c'est un carré. Il n'est donc pas concerné par l'effet girouette. Dans ces conditions, il n'y a aucune justification à le positionner face au vent pour décoller (d'ailleurs, si on voulait pousser l'analyse plus loin, on peut de demander comment sont définis l'avant et l'arrière d'un drone ....). J'irai même plus loin. Quand on débute, on craint deux choses : c'est que le drone vienne trop vers vous (avec des dégâts possibles s'il vous touche) ou s'éloigne et qu'on le perde (c'est moins grave, sauf sur le plan financier !). Je conseille donc au débutant de décoller vent dans le dos et de faire leurs exercices de stationnaire ou pirouettes, également en commençant vent dans le dos ; ils éviteront le risque qu'une rafale plus forte rapproche dangereusement le drone de leur personne.
 
PS : ce qui précède ne concerne que le décollage ; pour l'atterrissage, il en va autrement (ce sera l'objet d'un autre topic si je ne me suis pas fait jeter avant du forum ! Lol).
 
Bon vent !

Bonjour,
Le stationnaire est la première figure que l'on tente d'apprivoiser lorsque l'on débute le pilotage d'un drone et, sous prétexte que le drone reste à peu près au même endroit et à la même altitude, on pense qu'on maîtrise la chose. Pourtant, on est loin du compte ; tout est dans le "à peu près".
Généralement, on fait un stationnaire là où se trouve le drone et non pas là où on souhaiterait qu'il soit ; si, de plus, une petite rafale de vent le déplace de quelques dizaines de centimètres, on poursuit généralement le stationnaire à cet endroit sans nécessairement faire l'effort (surtout intellectuel) pour le ramener à sa position initiale.
Pour "travailler" un stationnaire "propre", il est impératif de matérialiser au sol l'emplacement choisi pour travailler son stationnaire. Le plus simple est de se munir de "carottes" (cônes rayés rouge et blanc) que l'on trouve sur la plupart des chantiers (pas besoin de les dérober; on les trouve en grandes surfaces !). Au début, une seule suffit. On positionne le drone à la verticale et on l'y maintient coûte que coûte ; on ne tolère aucune dérive. Vous constaterez que cela nécessite une super concentration ; procédez par petites séances de 5 à 10 secondes. Quand vous maîtriserez le stationnaire avec l'arrière du drone vers vous, vous tenterez la même chose de profil (des deux côtés) ; c'est (beaucoup) plus difficile (de mon point de vue) que de face. Vos premières séances auront lieu sans vent (en indoor, c'est l'idéal).
Ensuite, vous pourrez vous entraîner avec un peu de vent ; avant de débuter votre stationnaire, réfléchissez au sens dans lequel vous devrez effectuer les corrections. Si le vent vient de face, vous pousserez légèrement le manche de droite (mode 2) vers l'avant et cette position deviendra le nouveau "neutre" autour duquel vous effectuerez vos petites corrections.
Vous pourrez alors passer aux exercices suivants. Vous disposez deux " carottes" à 4m devant vous (cela dépend de la taille de votre drone) et de part et d'autre, espacées d'environ 4m. Vous allez essayer de réaliser un rectangle dans le plan vertical. Stationnaire de 5 secondes à la verticale de À ; montée de 4m toujours à la verticale de À ; stationnaire de 5 secondes ; translation latérale vers la verticale de B ; stationnaire de 5 secondes; descente de 4m à la verticale de B ; stationnaire de 5 secondes ; translation latérale vers la verticale de À et restationnaire de 5 secondes.Fin de l'exercice. Bien entendu (!), vous réalisez cet exercice avec les 4 positions du drone : arrière, latéral gauche, face, latéral droit. Si vous avez encore de l'énergie et des batteries, vous disposez 4 carottes pour former un carré de 4m de côté et vous recommencez : stationnaire de 5s verticale A ; translation vers B ; stationnaire de 5s ; translation vers C;etc... Évidemment dans toutes les orientations ! De plus, les translations d'un point à un autre peuvent se faire sans changer d'orientation ou, alors, en effectuant un quart de tour à chaque point tournant pour rester "dans le sens de la marche". Vous pouvez parcourir votre carré en marche avant ou en marche arrière. Vous constatez que vous pouvez multiplier ce genre d'exercice (par exemple, faire un "sablier" en parcourant les diagonales du carré, etc).
Cela peut, certes, paraître fastidieux et peu valorisant (surtout pour un œil extérieur ; vous risquez de vous attirer des remarques du genre "c'est tout "?!), mais je vous assure que réussir un beau stationnaire est certainement plus difficile à faire qu'un Flip.
Si ce post vous a intéressé, le prochain sera relatif à une figure qui est le "Must" en stationnaire et que peu de pilotes réalisent correctement : il s'agit du "pas du pilote".
Bon entraînement

Alors je considère que deux réponses en moins d'une heure constituent une adhésion "massive" à ce genre de "conseils" ! Lol

Bonjour
 
Ce post est un peu long ; asseyez vous donc confortablement et, éventuellement, prenez, à titre préventif, une aspirine.
 
Le titre est un peu provocateur. Le conseil qui va suivre a déjà été donné mais, à mon avis, sans en préciser suffisamment les tenants et aboutissants pour pouvoir véritablement le mettre en pratique.
 
Réglons tout d'abord un point qui, je pense, est une des sources qui empêche un véritable progrès dans la perception de la position d'un drone. Il s'agit des termes "commandes inversées" que l'on voit fréquemment employés à tort et à travers, en particulier quand il s'agit de vol de face. Les commandes ne sont jamais inversées ; elles agissent toujours dans le même sens ; ce qui est inversé, c'est la perception que l'on a de leur effet ; en vol de face, en mettant le manche de droite (en mode 2) à droite, pour vous, le drone s'incline à gauche ; pour lui, il s'incline bien à droite ; c'est ce qu'on appelle l'inversion !
 
On se sert souvent de cette règle au début de l'apprentissage du vol de face afin d' acquérir les automatismes nécessaires. Pourquoi, alors, ne pas inventer une règle pour le vol latéral, ou une autre pour le vol dos, ou pour faire un Flip, etc.? Croyez-vous sérieusement que les pilotes qui enchaînent des figures hallucinantes à toute vitesse se posent à chaque instant des questions du genre : " voyons, le drone est de trois quart face en montée, si je veux le faire tourner à gauche, (donc, pour moi, avec une inclinaison à droite), je vais pousser le manche de droite vers la gauche (commande inversée !),ou......l'inverse ! etc ....".
 
Alors, comment font ils ? Ils appliquent le titre de ce post : ils font du VOL À VUE EN IMMERSION ! En véritable immersion, le pilote qui portent des lunettes se trouve à la place...... du pilote ! Les références extérieures sont celles du drone, et pas les siennes. Quand il constate que le drone s'incline vers la gauche, pour le redresser, il ne se pose pas la question de savoir si le drone est de profil, de face ou de trois quart ; il ne se soucie pas non plus de sa position par rapport au drone ; il peut même lui tourner le drone ! Il applique sans réfléchir la bonne correction (ici, manche de droite à droite).
 
Donc, vous l'avez compris, en vol à vue, il faut faire de même : vous mettre à la place du pilote ! C'est un exercice purement mental : voir ce que ce le drone voit et pas ce que vos yeux voient. Comme pour tout le reste, il faut s'entraîner, s'entraîner et encore s'entraîner, et ceci, dès l'instant où vous apprenez à piloter. N'attendez pas de maîtriser un peu le drone pour commencer cet exercice mental ; c'est non seulement une perte de temps, mais un frein à vos progrès ultérieurs. Prenons l'exercice de base : vous êtes derrière le drone, qui vous tourne donc le dos, et vous cherchez à le maintenir horizontal, dans l'axe, à hauteur constante. Je suis certain que la plupart d'entre vous regarde..... le drone ! Il penche à droite ; vous redressez en mettant le manche de droite à gauche. Il commence à pivoter à gauche ; vous poussez le manche de gauche à droite, etc. Ce n'est pas la bonne approche ; vous ne devez pas regarder pas le drone : VOUS ÊTES LE DRONE ! Vous voyez ce que le drone voit. Quand, pour vous, le drone penchait à droite, pour lui, la ligne d'horizon s'incline à gauche ; et cela quelle que soit la position du drone ; vous allez agir sur la commande latérale pour VOUS ramener à l'horizontale.
 
C'est plus facile de s'entraîner à cet exercice mental quand le drone est en translation lente. Vous faites un petit circuit (par exemple, avec un nano qx) dans votre salon. Je décolle ; je vois la bibliothèque ; mon regard balaie la bibliothèque ; j'aperçois une plante verte ; je vais vers elle ; vous ne vous posez pas la question de savoir si elle est à droite ou à gauche de la bibliothèque ( en fait, elle est à droite) et si le drone est de profil ; continuez à regarder devant lui ; vous êtes " en approche" sur la plante verte ; un coup d'œil (à partir du drone, et pas à partir de la position où vous êtes réellement) et vous apercevez une chaise sur la droite ; vous allez vers la chaise ; surtout, ne sortez pas les yeux du cockpit (sinon, vous allez paniquer, car le drone est maintenant de face!) ; vous êtes dans le drone et ......vous vous voyez devant légèrement à droite ; vous rigolez intérieurement (et à l'intérieur du drone!) en voyant la tête crispée que vous faites. Pour éviter cette vision (!), vous pivotez tranquillement pour retourner vers la plante verte, etc....
 
Ce n'est pas facile de se"projeter" ; cet exercice mental est très fatigant ; quand vous sentez que vous vous mettez à nouveau à regarder le drone au lieu de regarder devant lui, vous arrêtez.
 
Je vous assure que le jeu en vaut la chandelle ; au fur et à mesure de vos progrès, cela vous permettra de tenter de nouvelles figures acrobatiques, sans avoir à réfléchir des heures sur "comment (dans quel sens) je vais bouger les commandes".
 
 
Bon entraînement
 
Jean Pierre
 
 
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On entend souvent dire, et on le lit tout autant dans les "modes d'emploi" des drones, que, pour les faire décoller, il convient de les "positionner " face au vent. D'où vient cette recommandation (voire consigne) qui, on va le voir, ne concerne pas vraiment les drones et qui même, dans certains cas, peut être néfaste.
 
Une fois de plus, c'est l'hélicoptère (sorte "d'ancêtre" des drones) qui en est le responsable, sinon le coupable. Pourquoi ? Lorsqu'il y a du vent, un hélicoptère en stationnaire a tendance à se comporter comme une girouette ; il se met "dans le lit du vent". On comprend alors tout l'intérêt à se mettre face au vent pour décoller. Si, par mégarde, ou pour toute autre raison, l'hélicoptère pivote légèrement, s'il est face au vent, ce dernier ramènera la queue dans l'axe (je précise "en tout bien, tout honneur", car j'ai cru remarquer qu'il y avait un certain nombre "d'obsédés" dans ce forum, n'est ce pas Dronegirl ?! Lol). Inversement, s'il est vent arrière, le vent continuera à le faire pivoter et dans les cas extrêmes, lui fera faire demi tour pour le ramener face au vent.
 
Tout objet possédant un seul axe de symétrie (dans le cas de l'hélicoptère, c'est la poutre de queue) se comportera de même, comme une girouette. Or, un drone n'a pas d'axes de symétrie, ou plutôt, il en a pratiquement une infinité, puisqu'en quelque sorte, c'est un carré. Il n'est donc pas concerné par l'effet girouette. Dans ces conditions, il n'y a aucune justification à le positionner face au vent pour décoller (d'ailleurs, si on voulait pousser l'analyse plus loin, on peut de demander comment sont définis l'avant et l'arrière d'un drone ....). J'irai même plus loin. Quand on débute, on craint deux choses : c'est que le drone vienne trop vers vous (avec des dégâts possibles s'il vous touche) ou s'éloigne et qu'on le perde (c'est moins grave, sauf sur le plan financier !). Je conseille donc au débutant de décoller vent dans le dos et de faire leurs exercices de stationnaire ou pirouettes, également en commençant vent dans le dos ; ils éviteront le risque qu'une rafale plus forte rapproche dangereusement le drone de leur personne.
 
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Que s'est-il passé ? Le phénomène aérodynamique à l'origine de ce comportement est ce qu'on appelle un vortex. L'explication simple (voire simpliste) est la suivante. Lorsque le Multirotor est en stationnaire, il prend de l'air "propre" au-dessus de lui et le rejette vers le bas pour assurer sa sustentation. Il y a donc un flux d'air vertical (appelé "Vortex") de haut en bas ; si vous faites descendre le Multirotor dans ce flux, il aura du mal à trouver de l'air "propre" et descendra de plus en plus vite jusqu'à ce qu'il en retrouve. Il y a décrochage ! Ce phénomène peut apparaître, non seulement à l'atterrissage, mais aussi, à chaque fois que vous descendez verticalement.
 
La solution consiste à descendre en translation ; c'est ce que font les hélicos dans la réalité ; l'approche se fait généralement sous un angle de 45 degrés et il n'y a pratiquement pas de période de stationnaire. Personnellement, je n'utilise pas la fonction RTH ( return to home) jusqu'au bout pour éviter cette descente verticale ; je reprends les commandes lorsque le Multirotor est revenu à proximité. S'il y a du vent, ce dernier chassera le Vortex du dessous du Multirotor qui trouvera toujours de l'air " propre". Dans un prochain post, j'aborderai plus en détail la façon d'atterrir.
 
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Je suis d'accord avec toi ; chacun fait comme il le sent. Toutefois, un avion ou un helico (avec le drone entre les deux), ce n'est pas tout à fait la même chose. Quand tu quittes l'avion des yeux quelques instants, tu sais où le chercher quand tu y reviens (il est un peu plus loin sur sa trajectoire), ce qui n'est pas toujours le cas avec un helico à faible vitesse ou en stationnaire. L'important, c'est de s'entraîner, encore et encore.
 
 
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Réglons tout d'abord un point qui, je pense, est une des sources qui empêche un véritable progrès dans la perception de la position d'un drone. Il s'agit des termes "commandes inversées" que l'on voit fréquemment employés à tort et à travers, en particulier quand il s'agit de vol de face. Les commandes ne sont jamais inversées ; elles agissent toujours dans le même sens ; ce qui est inversé, c'est la perception que l'on a de leur effet ; en vol de face, en mettant le manche de droite (en mode 2) à droite, pour vous, le drone s'incline à gauche ; pour lui, il s'incline bien à droite ; c'est ce qu'on appelle l'inversion !
 
On se sert souvent de cette règle au début de l'apprentissage du vol de face afin d' acquérir les automatismes nécessaires. Pourquoi, alors, ne pas inventer une règle pour le vol latéral, ou une autre pour le vol dos, ou pour faire un Flip, etc.? Croyez-vous sérieusement que les pilotes qui enchaînent des figures hallucinantes à toute vitesse se posent à chaque instant des questions du genre : " voyons, le drone est de trois quart face en montée, si je veux le faire tourner à gauche, (donc, pour moi, avec une inclinaison à droite), je vais pousser le manche de droite vers la gauche (commande inversée !),ou......l'inverse ! etc ....".
 
Alors, comment font ils ? Ils appliquent le titre de ce post : ils font du VOL À VUE EN IMMERSION ! En véritable immersion, le pilote qui portent des lunettes se trouve à la place...... du pilote ! Les références extérieures sont celles du drone, et pas les siennes. Quand il constate que le drone s'incline vers la gauche, pour le redresser, il ne se pose pas la question de savoir si le drone est de profil, de face ou de trois quart ; il ne se soucie pas non plus de sa position par rapport au drone ; il peut même lui tourner le drone ! Il applique sans réfléchir la bonne correction (ici, manche de droite à droite).
 
Donc, vous l'avez compris, en vol à vue, il faut faire de même : vous mettre à la place du pilote ! C'est un exercice purement mental : voir ce que ce le drone voit et pas ce que vos yeux voient. Comme pour tout le reste, il faut s'entraîner, s'entraîner et encore s'entraîner, et ceci, dès l'instant où vous apprenez à piloter. N'attendez pas de maîtriser un peu le drone pour commencer cet exercice mental ; c'est non seulement une perte de temps, mais un frein à vos progrès ultérieurs. Prenons l'exercice de base : vous êtes derrière le drone, qui vous tourne donc le dos, et vous cherchez à le maintenir horizontal, dans l'axe, à hauteur constante. Je suis certain que la plupart d'entre vous regarde..... le drone ! Il penche à droite ; vous redressez en mettant le manche de droite à gauche. Il commence à pivoter à gauche ; vous poussez le manche de gauche à droite, etc. Ce n'est pas la bonne approche ; vous ne devez pas regarder pas le drone : VOUS ÊTES LE DRONE ! Vous voyez ce que le drone voit. Quand, pour vous, le drone penchait à droite, pour lui, la ligne d'horizon s'incline à gauche ; et cela quelle que soit la position du drone ; vous allez agir sur la commande latérale pour VOUS ramener à l'horizontale.
 
C'est plus facile de s'entraîner à cet exercice mental quand le drone est en translation lente. Vous faites un petit circuit (par exemple, avec un nano qx) dans votre salon. Je décolle ; je vois la bibliothèque ; mon regard balaie la bibliothèque ; j'aperçois une plante verte ; je vais vers elle ; vous ne vous posez pas la question de savoir si elle est à droite ou à gauche de la bibliothèque ( en fait, elle est à droite) et si le drone est de profil ; continuez à regarder devant lui ; vous êtes " en approche" sur la plante verte ; un coup d'œil (à partir du drone, et pas à partir de la position où vous êtes réellement) et vous apercevez une chaise sur la droite ; vous allez vers la chaise ; surtout, ne sortez pas les yeux du cockpit (sinon, vous allez paniquer, car le drone est maintenant de face!) ; vous êtes dans le drone et ......vous vous voyez devant légèrement à droite ; vous rigolez intérieurement (et à l'intérieur du drone!) en voyant la tête crispée que vous faites. Pour éviter cette vision (!), vous pivotez tranquillement pour retourner vers la plante verte, etc....
 
Ce n'est pas facile de se"projeter" ; cet exercice mental est très fatigant ; quand vous sentez que vous vous mettez à nouveau à regarder le drone au lieu de regarder devant lui, vous arrêtez.
 
Je vous assure que le jeu en vaut la chandelle ; au fur et à mesure de vos progrès, cela vous permettra de tenter de nouvelles figures acrobatiques, sans avoir à réfléchir des heures sur "comment (dans quel sens) je vais bouger les commandes".
 
 
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Désolé ; je dois être bouché ; tu as écrit : " il s'agit de pouvoir "piloter"son drone à plus de 300m ( du genre passer de 300m à 500m par exemple)", ce qui signifie que tu envisages de " piloter" à 500m d'où ma question (à moins que "piloter" n'ait pas la même signification pour toi et moi. Par ailleurs, un forum est un lieu d'échange et le " inutile de me poser une nouvelle question " n'est pas opportun. Je pose les questions que je veux, comme toi même tu l'as fait.
 
 
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Le stationnaire est la première figure que l'on tente d'apprivoiser lorsque l'on débute le pilotage d'un drone et, sous prétexte que le drone reste à peu près au même endroit et à la même altitude, on pense qu'on maîtrise la chose. Pourtant, on est loin du compte ; tout est dans le "à peu près".
Généralement, on fait un stationnaire là où se trouve le drone et non pas là où on souhaiterait qu'il soit ; si, de plus, une petite rafale de vent le déplace de quelques dizaines de centimètres, on poursuit généralement le stationnaire à cet endroit sans nécessairement faire l'effort (surtout intellectuel) pour le ramener à sa position initiale.
Pour "travailler" un stationnaire "propre", il est impératif de matérialiser au sol l'emplacement choisi pour travailler son stationnaire. Le plus simple est de se munir de "carottes" (cônes rayés rouge et blanc) que l'on trouve sur la plupart des chantiers (pas besoin de les dérober; on les trouve en grandes surfaces !). Au début, une seule suffit. On positionne le drone à la verticale et on l'y maintient coûte que coûte ; on ne tolère aucune dérive. Vous constaterez que cela nécessite une super concentration ; procédez par petites séances de 5 à 10 secondes. Quand vous maîtriserez le stationnaire avec l'arrière du drone vers vous, vous tenterez la même chose de profil (des deux côtés) ; c'est (beaucoup) plus difficile (de mon point de vue) que de face. Vos premières séances auront lieu sans vent (en indoor, c'est l'idéal).
Ensuite, vous pourrez vous entraîner avec un peu de vent ; avant de débuter votre stationnaire, réfléchissez au sens dans lequel vous devrez effectuer les corrections. Si le vent vient de face, vous pousserez légèrement le manche de droite (mode 2) vers l'avant et cette position deviendra le nouveau "neutre" autour duquel vous effectuerez vos petites corrections.
Vous pourrez alors passer aux exercices suivants. Vous disposez deux " carottes" à 4m devant vous (cela dépend de la taille de votre drone) et de part et d'autre, espacées d'environ 4m. Vous allez essayer de réaliser un rectangle dans le plan vertical. Stationnaire de 5 secondes à la verticale de À ; montée de 4m toujours à la verticale de À ; stationnaire de 5 secondes ; translation latérale vers la verticale de B ; stationnaire de 5 secondes; descente de 4m à la verticale de B ; stationnaire de 5 secondes ; translation latérale vers la verticale de À et restationnaire de 5 secondes.Fin de l'exercice. Bien entendu (!), vous réalisez cet exercice avec les 4 positions du drone : arrière, latéral gauche, face, latéral droit. Si vous avez encore de l'énergie et des batteries, vous disposez 4 carottes pour former un carré de 4m de côté et vous recommencez : stationnaire de 5s verticale A ; translation vers B ; stationnaire de 5s ; translation vers C;etc... Évidemment dans toutes les orientations ! De plus, les translations d'un point à un autre peuvent se faire sans changer d'orientation ou, alors, en effectuant un quart de tour à chaque point tournant pour rester "dans le sens de la marche". Vous pouvez parcourir votre carré en marche avant ou en marche arrière. Vous constatez que vous pouvez multiplier ce genre d'exercice (par exemple, faire un "sablier" en parcourant les diagonales du carré, etc).
Cela peut, certes, paraître fastidieux et peu valorisant (surtout pour un œil extérieur ; vous risquez de vous attirer des remarques du genre "c'est tout "?!), mais je vous assure que réussir un beau stationnaire est certainement plus difficile à faire qu'un Flip.
Si ce post vous a intéressé, le prochain sera relatif à une figure qui est le "Must" en stationnaire et que peu de pilotes réalisent correctement : il s'agit du "pas du pilote".
Bon entraînement

J'ai quasiment piloté (?) tous les modèles ( Benzin Traîner, Futura SE, TREX de 150 à 600E) de 30cm de diamètre à 1,80m. J'ai stagné un certain temps ou....un certain temps, jusqu'à ce que je rencontre Olivier Camlong, un pro du 3D qui a participé à plein de compétitions ; j'ai pris des leçons particulières (et ça m'a coûté beaucoup moins cher que tout ce que j'avais dépensé auparavant en réparations !). Il m'a fait tout reprendre à zéro: stationnaire propre toutes positions ; translations lentes ou rapides bien rectilignes, à altitude constante et sans être "en crabe" ; tonneaux dans l'axe, looping avec de vrais cercles et non des œufs ou pire, des virgules, etc ... (C'est à cause de cette formation que je suis chiant (si, si !) dans les conseils de pilotage). Ce fut une véritable révélation ; je pouvais tenter tout ce que je voulais; il me laissait aller aux limites extrêmes (rattraper un vol dos qui part en coui.... à 30 cm du sol ; ramener L' helico alors que ce n'était plus qu'un point à l'horizon ; il m'a appris la voltige en auto rotation, les figures en marche arrière, etc ; un jour, il a arrêté (et moi aussi) pour gagner sa vie ; il s'est mis à travailler (et il travaille toujours je crois) pour les opérateurs téléphoniques ; il se rendait sur les sites où ils comptaient implanter des antennes ; il mettait son hélico en stationnaire à l'altitude envisagée pour l'antenne et faisait des 360 pour vérifier les masques éventuels. Voilà : c'était la séquence "nostalgie". Ses conseils étaient simples : entraine toi et entraîne toi encore et, quand tu as fini, tu continues, le tout en étant hyper exigeant ; en fait, le genre de conseils qu'on peut appliquer à n'importe quelle activité. L'autre jour, j'ai vu une vidéo de Curtiss Youngblood (x fois champion du monde hélico F3C et un monstre en 3D) ; il pilotait un drone de sa conception, avec hélices à pas variables ; il ne passait pas le dixième des figures qu'il faisait avec un hélico ; à mon avis, cela prouve qu'hélicoptère et drone sont des machines très différentes (malgré des similitudes évidentes) et qu'à part quelques principes communs (inversion des commandes (termes que je n'aime pas !) en vol de face, l'apprentissage de l'un après l'autre (ou inverse) n'est pas forcément un avantage.
Désolé d'avoir été si long !
 
 
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Il y a aussi des filles sur le forum et toutes aussi compétentes que les "mecs". 
 
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C'est une chinoiserie, qui a.... comment dire ?? Mauvaise réputation....
 
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